Gilets de sauvetage : la sécurité avant tout en float tube

Voilà une question récurrente chez celles et ceux qui débutent : Un gilet de sauvetage en float tube est-il obligatoire ?

La réponse est oui et même s’il ne l’était pas, le bon sens voudrait que l’on en porte un quand même.

Float tube, Gilet et Législation

J’avais déjà abordé le cas dans mon article sur la législation de la pêche et navigation en float tube, ici, on nage dans des eaux troubles si je puis dire.

Mais sur la question du port du gilet, aux yeux de la loi, le float tube est considéré comme une embarcation rendant le port du gilet de sauvetage obligatoire. Peu importe que vous soyez champion du monde de votre village de natation, c’est OBLIGATOIRE!!!

Comment choisir son gilet de sauvetage ?

Voyons quels sont les critères importants pour faire le bon choix en termes de gilets de sécurité. Je mets de côté l’aspect esthétique, j’espère que vous ne m’en voudrez pas.

Flottabilité et taille

Probablement le critère le plus important et pour cause, c’est votre vie qui en dépend directement.

Il n’existe pas un mais des gilets de sauvetage. En effet, selon le poids du porteur, il faut choisir des modèles bien spécifiques. Et cela se fait grâce à un indice de flottabilité exprimé en Newton (N).

Attention, il peut y avoir quelques différences entre les marques. Regardez toujours les recommandations propres à la marque. Par exemple chez Plastimo pour un pêcheur de 70kg et + il sera recommandé un gilet 100N. En fonction de votre type de navigation, la marque vous propose de séries 50N, 100N, 150N jusqu’à 275N pour une navigation hauturière en conditions extrêmes.

En fonction de votre taille et morphologie, il faudra aussi adapter taille M, L, XL…

Attention, si les gilets portent des recommandations d’âge et de poids, je pense surtout aux gilets de sauvetage pour enfant, c’est toujours le poids qu’il faut prendre en considération.

Vérifiez bien que votre produit soit porteur de la norme CE.

Attention aussi si vous portez des waders, le surpoids d’eau en cas de chute est à prendre en considération.
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Gilet autogonflant ou mousse ?

Très personnellement, je vous recommande chaudement les autogonflants même s’ils sont plus chers. Le confort et la liberté de mouvements est incomparable. À titre de comparaison, les gilets mousses sont souvent ceux qu’on vous fournit quand vous faites du canoë kayak, ou de la planche à voile par exemple.

Dans les gilets autogonflants, vous retrouvez deux familles :

• à déclenchement manuel
• à déclenchement automatique

Moi, j’ai opté pour automatique, c’est une cartouche de gaz qui se déclenche en cas de chute dans l’eau. Pêchant parfois seul si jamais je prends un choc sur la tête ou je fais un malaise avec la chaleur ou autre, et bien impossible de tirer sur la manette pour le déclencher.

De plus, ces modèles sont très compacts et se font très vite oublier.

Le prix

J’ai envie de vous dire, peu importe le prix, vous serez bien content d’avoir économisé 10€ si vous vous retrouvez au fond de l’eau !!!

Pour vous donner un autre d’idée, la gamme des gilets en mousse va de 16€ à 200€ et pour les gonflables de 50€ à 800€ pour certains modèles pro. Mais inutile d’y mettre ce prix pour la pêche en float tube ou en barque.

Outre le prix lui-même du gilet, pensez à regarder le prix des cartouches de rechange. Il vous faudra opter pour la capacité correspondant à votre gilet (100N = 24g, 150N = 33g…)

Entretien et révision des gilets de sauvetage

À l’heure actuelle, il n’y a pas d’obligation sur ce point. Néanmoins, le gilet de sauvetage étant un élément de sécurité, il ne faut pas le négliger. Vous avez le choix entre une « révision » dans les ateliers de la marque, ou le faire vous-même. Personnellement, je m’en occupe moi-même.

Voici les points à vérifier (non exhaustifs) :

• bon état général du gilet (usure, grignotage par rongeur…)
• état des sangles : toujours solides, pas filochées…
• État des systèmes d’attaches : particulièrement les boucles en plastique qui ont tendance à « cuire » au soleil et au gel
• la tête de percussion : avec mon modèle, j’ai un témoin de bon fonctionnement donc c’est rassurant.

Pour être tranquille, vérifiez régulièrement et faites un check-up complet et poussé tous les ans. Il vaut mieux perdre 5min à vérifier que la vie. Rappelez-vous, ça n’arrive pas qu’aux autres.

Pour info, j’ai également toujours sur moi un couteau (idéalement attaché pour éviter de le faire tomber) au cas où une sangle s’accrocherait. Au pire il vous servira à couper le saucisson et le fromage pour le casse-croute 😀