Interview de Frédéric Laupin vice champion du monde de pêche aux carnassiers

Bonjour Frédéric, pouvez-vous vous présenter brièvement?

Bonjour ! Frédéric Laupin. J’ai 39 ans, je suis professeur d’EPS, j’habite une petite commune du sud de la Saône et Loire et je suis passionné par la pêche depuis mon plus jeune âge, en particulier par celle des carnassiers aux leurres.

Vous avez été vice-champion du monde de pêche des carnassiers en bateau. Pouvez-vous nous dire comment vous en êtes arrivé là?

 

Frédéric laupin perche

Frédéric Laupin vice champion du monde de pêche aux carnassiers

Pour arriver à ce niveau, il a fallu beaucoup de travail et de persévérance. En 7 ans de compétition avec mon co-équipier David, nous n’avons jamais cessé de nous remettre en question, de chercher à comprendre le comportement des poissons et d’analyser tous les paramètres qui peuvent permettre d’être performant. Bien sûr, il y a aussi beaucoup de temps passé sur l’eau.

Comment avez-vous découvert le float-tube?

J’ai découvert le float-tube grâce à un ami. Ça a été une révélation pour moi. A l’époque, je n’avais pas de bateau et cela signifiait beaucoup plus de liberté, le moyen d’aborder des postes inaccessibles auparavant. Le float-tube a changé ma pêche et m’a permis de découvrir de nouvelles techniques.

Quelles similarités et différences trouvez-vous entre la pêche en bateau et float-tube?

Pour moi, la pêche en float-tube et la pêche en bateau sont identiques. Les avantages du bateau sont que l’on peut embarquer plus de matériel et que les distances parcourues peuvent être plus grandes. Par contre, le float-tube permet d’accéder à des endroits où il est impossible de mettre un bateau à l’eau.

Avez-vous un modèle que vous recommanderiez en bateau et en float? Si oui pourquoi?

Sur ce point, je ne peux vous parler que des modèles que j’ai utilisés. Pour les bateaux, je pêche sur un Nitro Z6 et c’est vraiment top ! Je peux aussi vous recommander une version coque en V en aluminium que je trouve aussi très bien : leTracker V 16. Pour les float-tube, j’ai longtemps considéré le Fish Cat 4 Deluxe comme une référence mais je viens de passer sur le Barooder Illex et je suis bluffé !

Quel est votre meilleur souvenir en float ou en bateau?

Des bons souvenirs j’en ai des tas mais je me souviens particulièrement d’un moment d’euphorie avec les copains l’été dernier. Les brochets étaient comme fous et les touches s’enchainaient. C’était à celui qui en prendrait le plus et on a même réalisé un triplé, tous les trois pendus en même temps… une belle rigolade !

A l’inverse, le pire?

Une tempête sur le lac du Bourget. J’étais parti faire une petite session float sur le nord du lac, le temps était clair, pas de souci. Dans l’après-midi, le vent a commencé à souffler de plus en plus fort et un orage est brusquement passé par-dessus les montagnes accompagné par un mur de pluie. Je me trouvais assez loin de mon point de mise à l’eau et le vent et les vagues me repoussaient vers le large. J’ai lutté plus d’une heure sur ce lac démonté pour réussir à m’échouer sur le bord. Je me suis fait une belle frayeur. Moralité, que ce soit en float-tube ou en bateau, il faut toujours s’informer sur la météo et toujours porter son gilet de sauvetage.

Quels sont tes prochains rendez-vous et objectifs de pêche?

 

Frédéric Laupin brochet

Frédéric Laupin avec un joli brochet

Nous repartons pour une nouvelle saison de compétition en mai. Cette année nous participons au championnat de France Pro-élite où l’objectif sera d’essayer de conserver notre titre. D’autre part, nous sommes en préparation pour les prochains championnats du monde qui auront lieu en Irlande au mois d’octobre. Après une médaille d’argent et deux de bronze, l’objectif est de monter sur la plus haute marche même si nous savons que la tâche ne sera pas facile.

Un petit conseil pour celui ou celle qui voudrait se lancer dans la pêche (float-tube ou bateau) ou se perfectionner?

Il me semble important de prendre les choses dans l’ordre. Demandez-vous d’abord où peuvent se trouver les poissons. Ensuite, de quoi se nourrissent-ils en ce moment. Enfin, quelles sont les conditions de lumière (turbidité de l’eau et lumière ambiante). A partir de là, on choisit une technique permettant de pêcher correctement le type de postes déterminés, une forme et une taille de leurre correspondant à leurs proies et on adapte le coloris. Ce que m’a appris la compétition c’est qu’il y a toujours un moyen de prendre du poisson. Alors même lorsque c’est difficile il ne faut rien lâcher, continuer à chercher et ne pas hésiter à varier les postes et les leurres.

Un petit mot pour la fin?

Quel que soit le mode de pêche l’essentiel est de prendre du plaisir. Pensez aussi à préserver notre loisir en relâchant nos partenaires de jeu.

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